Fêtes de Kopierre : le renouveau !

Le samedi 10 juillet,

Dès l’aube, les troupes napoléoniennes ont déambulé dans la ville, au son du fifre et du tambour, pour réquisitionner les bouchers et boulangers locaux afin de fournir pain et viande aux grognards. Les grenadiers de l’Empire ont ensuite effectué quelques démonstrations impressionnantes. L’après-midi, après la remise des capes et l’intronisation des membres de la confrérie de Kopierre, la population a pu découvrir le nouveau Kopierre complètement reconstruit par Fabrice Simon, facteur de géant et rhabillé à neuf par Florence Leroy, couturière. Le samedi soir, plus de 1000 fans se sont déhanchés sans complexe au rythme des chansons de Keen’V. Les spectateurs, jeunes et moins jeunes, ont repris les refrains du chanteur qui a multiplié les gags et les plaisanteries.

Le dimanche 11 juillet,

le défilé carnavalesque, emmené par Kopierre suivi de près par les tambours majors du carnaval de Dunkerque, a déambulé dans les rues. Le cortège haut en couleurs a été copieusement applaudi tout au long du parcours. La Place Jaurès était noire de monde pour accueillir l’ultime parade des différents groupes. Le soir, une centaine de passionnés ont assisté, salle Pierre de Coubertin, à la finale de l’Euro. Les tifosis non pas ménagé leurs encouragement et ont exultés lors du coup de sifflet final consacrant la victoire de l’Italie.

Le lundi 12 juillet,

Place Jaurès, malgré une météo peu engageante, de nombreux enfants se sont éclatés sur les structures gonflables. Le soir, le soleil était bien présent pour accueillir le spectacle mexicain de la Compagnie Guadulape Omexochiti. Des musiciens talentueux, des costumes magnifiques et des chorégraphies millimétrées ont séduit le public enthousiaste.

Le mardi 13 juillet,

quelques courageux ont bravé la pluie et ont dansé sur des rythmes effrénés lors du bal populaire.

Le mercredi 14 juillet,

la Fête Nationale a été fêtée comme il se doit. Le défilé précédée de l’harmonie municipale de Ghyvelde a emmené les élus, les anciens combattants et les représentants des anciens combattants jusqu’au monument du square Berrioz où des gerbes furent déposées et une minute de silence observée. Lors de son discours Xavier Bartoszek, maire, a souhaité mettre à l’honneur deux jeunes Anichois dont l’attitude courageuse a permis de sauver une famille des flammes. Le soir, après la retraite aux flambeaux, un magnifique feu d’artifice a clôturé en apothéose ces cinq jours de fêtes. Les Anichois se sont réappropriés la place Jaurès dont la splendeur a été rehaussée par une kyrielle de fusées multicolores. Bravo et merci à tous les artisans de cette belle réussite. Les Anichois en redemandent !

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